En 1972 à Bobigny, Léa, une jeune fille mineure, est enceinte à la suite d’un viol. Sa mère l’aide à avorter. Les deux femmes sont dénoncées et doivent passer en jugement puisqu’une loi de 1920 interdisait l’avortement. Leur défense est assurée par la célèbre avocate Gisèle Halimi. Le procès devient médiatique. Il devient une tribune pour dénoncer la loi sur l’avortement en France et l’injustice de la condition féminine. La fille est acquittée, la mère est condamnée à 500 francs d’amende avec sursis. Le procès a surtout permis par la suite de faire avancer le débat sur la légalisation de l’avortement.

A la suite du film, un débat avec des professionnels de la justice a permis aux élèves de poser des questions et de préciser leurs interrogations sur le film, le droit à l'avortement aujourd'hui ou le fonctionnement de la justice.

Quelques avis d’élèves :

« Le procès donne lieu à un débat :  « la loi sur l’avortement est-elle juste ? » Noélie Andreaa

« Le procès auquel elles font face n’est que le reflet du droit des femmes au 20e siècle. » Juliette

« J’ai bien aimé le film car cela retrace la dure réalité de la vie des femmes avant qu’elles puissent avorter » Jeriel, Joaquim, Pierre

« On été transporté dans l’histoire. » Eliot, Paul

« C’était un film intéressant qui parlait bien de l’avortement. » Paul-Emile, Cyann, Pablo